Nos animaux domestiques peuvent souffrir de troubles de comportement; dominance, malpropreté, anxiété de séparation, hypersensibilité hyperactivité, agressivité... Un vétérinaire comportementaliste va vous aider à diagnostiquer le trouble de comportement de votre animal, vous conseiller, vous donner des recommandations et si besoin, des prescriptions médicamenteuses pour améliorer la vie de votre compagnon ainsi que la vôtre.
Chez le chat, les signes sont moins discrets que chez le chien et souvent se remarquent :
Les chats malpropres entraînent souvent consultation et interrogations. Normalement, un chat est propre. S’il ne l’est pas, c’est le signe d’un problème qui n’est toutefois pas toujours médical. En effet, si la litière du chat est dans un endroit de passage, il se peut qu’il la boude et préfère d’autres endroits aux mêmes caractéristiques ; la principale étant un sol meuble et malléable (comme une couette par exemple). Le marquage urinaire est un dépôt d’urine, souvent sur un support vertical à plusieurs centimètres du sol. Par ce geste, le chat marque son territoire. En revanche, la malpropreté, c’est lorsque vous retrouvez un pipi dans votre lit. Pour distinguer les cas de troubles du comportement (marquage) des troubles d’apprentissage ou de propreté (malpropreté) regardez bien comment fait le chat quand il souille votre maison. Cela vous permettra de bien expliquer au vétérinaire votre problème.
Le chat marque naturellement son territoire par des griffades, notamment au niveau de son lieu de couchage. Elles sont considérées comme pathologiques lorsqu’il y en a partout dans la maison. Elles sont alors le signe d’une anxiété. Le traitement sera médical et comportemental. Pour prévenir ces troubles il est utile de mettre à la disposition du chat un griffoir localisé, si possible dans la pièce principale près d’un endroit déjà griffé. Pour inciter le chat à l’utiliser vous pouvez lui frotter le dessous des pattes sur le grattoir, déposant ainsi des marques sur le grattoir.
Le chat va agresser ses propriétaires avec un comportement de chasseur. Pour prévenir ces problèmes, pensez à laisser de la nourriture en libre service à votre chat ainsi qu’à lui laisser des jouets mobiles pour se dépenser et assouvir son besoin de chasse.
L'hyperactivité chez le chat est incluse dans le syndrôme HS-HA: HyperSensibilité, HyperActivité. Il s'agit d'un trouble de développement; l'animal est destructeur, agressif, n'aime pas rester seul. Des traitements sont disponibles afin d'améliorer l'état de votre animal.
Ce sont des chats qui se lèchent sans cesse jusqu’à se provoquer des dépilations. Le fait de se lécher est souvent un cercle vicieux, il se lèche pour se calmer et ensuite a besoin de se lécher en permanence pour se détendre car ses lésions le dérangent. Souvent, le chat se lèche car il est face à une situation anxieuse dont il ne peut s’échapper seul.
Les causes sont multiples (événement traumatique, âge, anxiété non traitée…) et les symptômes aussi. Le chat peut soit dormir peu, soit dormir trop, ne pas manger ou être boulimique. Souvent les miaulements, la malpropreté ou le marquage sont présents. Dès que votre chat a un comportement anormal durable prévenez votre vétérinaire.
Un chiot a besoin de repères dans l’espace; une aire d’isolement, une aire de jeu, une aire d’élimination et une aire d’alimentation.
Son aire d’isolement sera constitué par un panier. Ce panier doit être placé dans des endroits qui peuvent évoluer dans le temps. On choisira par exemple un endroit proche de son maître lorsque le chiot a entre deux et trois mois afin qu’il puisse se rassurer rapidement par le contact, la vue ou « l’odeur » de celui-ci. Ce n’est pas parce que le chiot dort à coté de ses maîtres à 2 mois qu’il prendra de mauvaises habitudes. Par contre vers 6 mois pour les femelles et 4,5 mois pour les mâles on choisira un lieu de couchage différent afin de préparer ce que l’on appelle le détachement. En effet à partir de ces âges là, on lui choisira un lieu de couchage qui ne représente pas un lieu stratégique c’est à dire d’où il ne pourra pas surveiller ses propriétaires.
Lors de son éducation , il faudra le renvoyer souvent à son panier en lui disant par exemple » ta place ». Une fois dans son panier les réprimandes devront s’arrêter. Il ne faut en aucun cas, continuer à punir un chien qui s’est réfugié dans son panier ou qui adopte une posture de soumission.
Les jouets sont nécessaires au développement du comportement exploratoire.Il est important de proposer au chiot une grande variété de jouets (formes, tailles, couleurs, bruits différents) afin de développer le système sensoriel du chiot. Comme dit Boris Cyrulnick » Un cerveau se construit en fonction des stimulations qu’il reçoit ». Si un chiot vole une chaussure on doit pouvoir lui proposer aussitôt un jouet à la place. Attention un chiot qui n’a rien à explorer risque de jouer avec ses crottes et de les ingérer par la suite.
Les repas devront tous être distribués après les repas des maîtres. C’est la base de la hiérarchie alimentaire, dans la nature les « chefs mangent en premier ». Le chiot est un futur chien adulte, il doit apprendre les bases de la hiérarchie autour de laquelle s’articule la famille meute. L’accès à l’alimentation représente une prérogative de dominance que le chiot doit apprendre à respecter dès son arrivée à la maison. Ainsi il apprendra à respecter ses maîtres lorsqu’ils mangent ainsi que les autres chiens adultes avec lesquels il ne risquera pas de se faire mordre au moment des repas. Avoir un chef de meute pour un chiot, c’est avoir un être rassurant auprès duquel on peut venir se blottir lors d’un stress.
Le chiot a une tendance naturelle à la propreté qu’il faudra renforcer. Le chiot sortira naturellement de son aire de repos pour aller vers son aire d’élimination à condition que celle-ci ne soit pas trop loin. A deux mois le chiot urine après avoir dormi, après le repas et après le jeu. Il suffit de le gueter et de le tranporter dans les bras après chaque séquence. Un chiot est capable de retenir ses sphincters à partir de 4 mois. A ce moment là il faut accentuer les apprentissages et surtout récompenser les « pipis » fait à l’extérieur. Il est ridicule de mettre le nez du chiot dans le « pipi » lorsqu’il fait dans la maison, un « non » suffit si vous le surprenez entrain de faire ses urines et surtout si vous arrivez trop tard il ne faut rien dire et même ne pas nettoyer devant lui.
Il est nécessaire de se procurer une laisse et un collier ou harnais dès l’arrivée du chiot. l’apprentissage de la laisse doit se faire dès le plus jeune âge. Les premiers jours on placera le collier sur la chiot sans lui mettre la laisse. Lorsqu’on lui mettra sa laisse on le laissera marcher en tenant la laisse sans exercer de traction, des exercices de courte durée seront suivis tous les jours. Les sorties en ville devront se faire les jours suivants l’arrivée du chiot.
Une récompense vaut dix punitions. Le chiot progressera donc dix fois plus vite grâce aux récompenses. La seule punition acceptable pour un chien est la punition pour non respect de la hiérarchie canine, c’est à dire s’il vous vole de la nourriture sous les yeux ou bien s’il n’accepte pas de descendre du canapé en grognant parce qu’il s’octroie la « place du chef »
Le chien considère ses propriétaires comme des congénères faisant partie de sa meute canine. pour lui vous êtes un chien! Il faudra donc raisonner en chien.
La socialisation d’un chien passe par l’organisation hiérarchique. Chez le chien il y a un dominant, c’est le chef de meute, et des dominés. Le dominant c’est celui qui rassure et gère tous les conflits! Les propriétaires doivent être dominants donc chef.
Ils doivent décider pour le chien et se nourrirent en premier.
Le chien doit accepter que ses propriétaires gèrent les contacts.
Attention, ces conseils ne s’appliquent pas aux chats.
Remarque: Soyez toujours vigilants parce qu’un chien va très souvent vous mettre la patte dessus ou vous pousser le bras pour être caressé mais il ne faut pas accepter lorsqu’il le décide lui-même, c’est vous qui devez l’appeler. Ne jamais caresser un chien qui tremble parce qu’il a peur, nous renforçons ainsi sa peur. Il faut être indifférent mais présent pendant ces moments là.
Avant toute chose, il est nécessaire de bien comprendre qu’un chien n’est pas un humain, mais…un chien. A ce titre, il ne faut pas considérer et interpréter les réactions et le comportement de ton chien comme celui d’un être humain. A l’inverse, ton chien est un animal doué d’intelligence et de sensibilité. Ce n’est donc pas non plus une machine ou une peluche. Pour se faire comprendre de ton chien et pour qu’il trouve sa place dans la famille, pour son bien-être comme pour le tien, il faudra donc adopter un langage « chien ». Cela ne veut pas dire bien sûr qu’il faudra lui parler en aboyant. Par contre, un certain nombre de comportements que tu auras, constituera pour lui un langage clair, et chacun pourra garder la place qui lui revient.
Dans une portée de chiots, les jeux sont l’occasion d’établir une première hiérarchie entre individus : celui qui mordillera le plus fort deviendra le chiot « dominant ». C’est également lui qui initiera les jeux et les petits câlins entre frères et sœurs: si tu ne veux pas que ton chien devienne rapidement le chef de famille, la première interdiction sera donc le mordillement. Dès que ton chiot te mordille les doigts, même pour jouer, stoppe immédiatement le jeu et ordonne lui d’aller à son panier.
Ne donne rien à table à ton chien. Tu ne serviras son repas qu’après avoir terminé le tien. Ensuite, tu laisses ton chien manger tranquillement. Tu peux lui retirer sa gamelle au bout de 15 minutes, il comprendra ainsi que c’est toi qui gère sa nourriture et pas l’inverse.
Les chiens auront tendance à prendre leur repos à des endroits stratégiques d’où ils pourront surveiller toutes les allées et venues. Ces endroits sont constitués de tous les lieux de passage (couloirs, seuils de portes..) et tout lieu haut perché (fauteuil, canapé, lit…). Autrement dit, le chien doit se coucher pour ses périodes de repos dans un panier ou sur un coussin situé au ras du sol et en retrait (derrière un meuble par exemple). Quand ton chien se trouve sur ton passage, évite de l’enjamber ou de le contourner mais dis-lui plutôt de se pousser.
En cas de bêtise, rien ne sert de frapper son chien, même à l’aide d’un papier journal. Ton compagnon sera bien plus sensible au ton de ta voix. Crie fermement ton mécontentement, avec des mots simples (toujours les mêmes) et sans jamais prononcer son nom (qui est pour lui une récompense) : il prendra un air tout penaud, les oreilles baissées et la queue entre les postérieurs. Parfois il se couchera sur le dos et te présentera son ventre : c’est une attitude de soumission. Il faudra alors impérativement stopper la réprimande. En effet, si ton chien se soumet, ceci constitue une demande d’apaisement. Si tu lui refuses cet apaisement, il ne comprendra plus rien à ta colère et ceci n’engendrera que perturbation. A l’inverse, s’il ne se soumet pas mais grogne ou ignore la réprimande, ordonne-lui d’aller se coucher à son panier.
En cas de bêtise, rien ne sert de frapper son chien, même à l’aide d’un papier journal. Ton compagnon sera bien plus sensible au ton de ta voix. Crie fermement ton mécontentement, avec des mots simples (toujours les mêmes) et sans jamais prononcer son nom (qui est pour lui une récompense) : il prendra un air tout penaud, les oreilles baissées et la queue entre les postérieurs. Parfois il se couchera sur le dos et te présentera son ventre : c’est une attitude de soumission. Il faudra alors impérativement stopper la réprimande. En effet, si ton chien se soumet, ceci constitue une demande d’apaisement. Si tu lui refuses cet apaisement, il ne comprendra plus rien à ta colère et ceci n’engendrera que perturbation. A l’inverse, s’il ne se soumet pas mais grogne ou ignore la réprimande, ordonne-lui d’aller se coucher à son panier.
Tu l’auras compris, il faudra parfois ne pas craquer. Rassure-toi, ton chien ne t’en voudra pas. Si tu respectes ces quelques règles simples, l’attachement que ton chien te témoignera, son bien-être comme celui de toute la famille qui en résultera seront les meilleures preuves que tu suis la bonne voie.
Parmi les événements familiaux, la naissance d’un enfant est sûrement celui qui suscite le plus de questions quant au comportement du chien. C’est indiscutablement une occasion de réfléchir à nos relations avec notre compagnon, parfois de se préoccuper de la sécurité de chacun, toujours de se demander comment le chien va appréhender la nouvelle situation :
y a-t-il un risque ?
Va-t-il en souffrir ?
Y a-t-il des choses à faire, ou à ne pas faire?
C’est dans cette double optique de prévention des accidents (pour les enfants, les parents, l’entourage et… pour le chien) et de maintien du bien-être de chacun que nous allons envisager quelques réponses à ces questions.
Le chien est un animal social qui, à l’état sauvage, vit en meute hiérarchisée. Il va tout naturellement chercher, à l’âge de la puberté, à définir sa place dans sa famille d’adoption, sa nouvelle “meute”.
Au sein du groupe, le chien dominant a diverses prérogatives, c’est-à-dire qu’il peut se permettre un grand nombre de comportements formellement interdits aux dominés.
L’homme ne connaît pas bien le fonctionnement des meutes et la communication homme/chien n’est donc pas aisée. De nombreuses incompréhensions entre le chien et ses maîtres peuvent découler d’une mauvaise interprétation du comportement de notre animal de compagnie et nous pouvons, par nos propres attitudes et réactions, laisser faussement croire au chien qu’il peut prendre la place du chef de meute dans notre famille.
Lorsqu’un chien se perçoit comme dominant, il peut présenter tout un tas de comportements difficilement acceptables pour ses propriétaires :
L’agressivité peut faire partie de ces comportements :
Le chien qui se perçoit comme dominant va grogner voire mordre :
Mais chien dominant ne signifie pas forcément chien méchant.
Un trouble de la hiérarchie pourra se traduire autrement que par de l’agressivité. Le chien est alors adorable avec sa famille d’adoption mais certains comportements anormaux montrent, malgré tout, que ces animaux estiment être des chefs de meute. Cela peut se traduire par:
Pour éviter ces inconvénients, quelques règles simples pourront être instaurées à la maison afin de donner à chacun sa place et signifier au chien qu’il n’est pas le chef de la famille…
Ces règles préviendront les différents comportements indésirables associés à des troubles de la hiérarchie.
Pour éviter ces inconvénients, quelques règles simples pourront être instaurées à la maison afin de donner à chacun sa place et signifier au chien qu’il n’est pas le chef de la famille…
Ces règles préviendront les différents comportements indésirables associés à des troubles de la hiérarchie.
L’organisation des repas
Un chien dominant mange en premier, lentement, devant ses congénères.
Pour que le chien évite de se percevoir comme dominant :
Un chien dominant contrôle tous les faits et gestes de sa meute.
Pour le maintenir dans un statut de dominé :
Les maîtres doivent prendre toutes les initiatives :
Les chiens dominants expriment leur sexualité devant toute la meute. Il faut donc interdire au chien tout chevauchement sur les objets ou les personnes.